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En vous souhaitant un AGREABLE SAMEDI § et
UN BON WEEk-END §
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Mon amitié, je vous l'offre, Merci de la vôtre §
bisous !..........
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Biographie de Dalida
Dalida a traversé les époques et les modes en chanson jusqu’à devenir une idole et une icône transgénérationnelle.
Vingt ans après sa mort, l’amour de son public est resté intact et de nouvelles générations découvrent aujourd’hui la carrière de la diva égyptienne, à travers des rééditions d’anciens albums, des compilations et autres albums de remixes.
Son frère Orlando, gardien du temple de Dalida, aura contribué à préserver la mémoire de sa sœur et à en faire une artiste intemporelle.
Une enfance complexée Issue d’une fratrie italienne de trois enfants, Dalida, de son vrai nom Yolanda Gigliotti, naît le 17 janvier 1933, au Caire, en Egypte. Elle est la seule fille du couple Gigliotti. Dès l’enfance, elle nourrit déjà un mal être intérieur.
Une maladie des yeux, contractée quelques mois après sa naissance, a développé un strabisme et l’oblige à porter des lunettes.
La jeune fille est complexée et souffre du regard des autres. A l’adolescence, Yolanda s’affirme et prend des cours de théâtre à l’école. Elle se découvre une nouvelle passion et révèle un certain talent pour la comédie.
Grâce à une opération chirurgicale visant à atténuer son strabisme, la jeune Yolanda devient une véritable femme. Elle prend enfin conscience de son pouvoir de séduction et décide de se présenter à un concours de beauté. Elle défile en maillot de bain et dévoile ses courbes généreuses.
Le jury est séduit et lui offre le titre de Miss Ondine du Caire. C’est la révélation !
En 1954, elle réitère l’expérience avec le concours national et obtient le titre de Miss Egypte. Dès lors, une nouvelle vie l’attend et lui fait entrevoir de nouveaux horizons. Sous le pseudonyme de Dalila, elle débute une carrière au cinéma et connaît quelques succès dans des séries B égyptiennes.
Mais, elle se sent bientôt à l’étroit dans ce costume et s’imagine un autre destin de star.
Les débuts d’une carrière prometteuse Le soir de Noël de l’année 1954, elle débarque seule à Paris où elle espère faire carrière.
Avec de faibles moyens, elle commence à prendre des cours de chant et débute à la Villa d’Este, célèbre cabaret parisien, où Bruno Coquatrix, le patron de l’Olympia, la remarque. Il l’invite à participer à l’émission "Numéro 1 de demain", un concours de jeunes chanteurs amateurs.
Lucien Morisse, le directeur de programmes de la station de radio Europe 1 est présent, accompagné d’Eddy Barclay, patron de la maison de disques Barclay. Lucien est subjugué par la beauté de la jeune chanteuse et décide de devenir l’homme qui va façonner sa carrière.
Eddy Barclay, qui a également saisi tout le potentiel de la jeune chanteuse, la signe sur son label. Avec l’appui d’Europe 1, qui matraque le titre toutes les heures, Yolanda Gigliotti, rebaptisée Dalida, rencontre le succès avec son troisième 45 tours, "Bambino", en 1956.
Elle foule la scène de l’Olympia la même année en première partie de Charles Aznavour.
Puis en 1957, elle est la première artiste à recevoir un disque d’or.
Dès lors, la carrière de Dalida est lancée.
Sous la bienveillance de Lucien Morisse, elle enregistre coup sur coup des succès dont "Gondolier" et "Prima Donna".
Elle fait la une des magazines et obtient l’Oscar de Radio Monte Carlo sept ans de suite.
Dalida enchaîne les tournées et monte sur la scène de Bobino.
Parallèlement à ce conte de fées, elle entame une idylle avec son manager Lucien.
Le mariage est célébré le 8 avril 1961 mais sera de courte durée.
Lucien en demande toujours plus à Dalida.
La vie de la chanteuse n’est rythmée que par le travail et l’amour ne tarde pas à se tarir.
Deux mois après cette union, elle rencontre un peintre et quitte son mari.
Pendant cette période, la chanteuse est soumise à la pression des médias qui annoncent, avec l’arrivée des Yéyés, la fin du phénomène Dalida.
Elle prend le contrecoup des critiques et surfe avec succès sur la nouvelle vague.
En 1961, elle fait salle comble pendant plus d’un mois à l’Olympia et réussit à séduire un public plus jeune avec ses nouveaux titres :
"Petit Gonzalez" et "Itsy Bitsy Petit Bikini" se vendent très bien.
L’image de Dalida s’adapte au fil des succès et des tournées. Elle se teint en blonde le 4 août 1964 et devient de plus en plus sexy et féminine.
A la suite de son divorce, Bruno, le frère cadet de Dalida, débarque à Paris et prend en main la carrière de la star.
Une vie teintée de tragédies personnelles
En 1966, la maison de disque RCA lui présente un jeune auteur compositeur, Luigi Tenco. Celui-ci lui compose une chanson pour le festival de San Remo.
Déjà, la passion est en marche et les amoureux projettent de se marier.
Cette idylle sera une première tragédie dans la vie de la chanteuse. La chanson n’est pas sélectionnée par le jury.
Luigi, d’un tempérament angoissé et torturé, accuse le coup. Sous l’effet de l’alcool et des tranquillisants, il se suicide dans sa chambre.
Cette nouvelle anéantit la star qui tente quelques mois plus tard de mettre fin à ses jours.
Elle restera cinq jours dans le coma. A sa sortie de l’hôpital, Dalida se tourne vers la spiritualité et la psychanalyse et songe même un temps à arrêter sa carrière.
Cette épreuve la changera à jamais. En 1970, un nouveau drame la frappe. Son ancien mari, Lucien Morisse, se suicide.
Ces épreuves changent l’artiste.
Sur scène, Dalida apparaît en longue robe blanche, telle une madone.
La presse la surnomme "Sainte Dalida".
Désormais, elle se tourne vers un nouveau répertoire, plus grave. Elle interprète des textes de Léo Ferré, de Jacques Brel ou de Charles Aznavour.
Elle délivre des interprétations poignantes des titres "Je suis malade", "Avec le temps" et "Il venait d’avoir 18 ans", qu’elle parvient à transcender sur scène.
Ce changement de registre surprend la profession mais continue à charmer son public.
Sur la scène de l’Olympia, elle fait un triomphe.
Derrière les paillettes, une femme blessée
Elargissant son répertoire, l’artiste s’aventure là où on ne l’attend pas.
Avec Alain Delon, avec qui elle eut une brève aventure dans les années 60, elle chante les querelles de couples dans "Paroles Paroles".
Puis, arrive "Gigi L’Amoroso", chanson à moitié chantée, à moitié parlée, qui lui vaut un succès mondial. Au milieu des années 70, Dalida cultive le show à l’hollywoodienne.
Elle est l’importatrice de la vague disco en France avec "J’attendrai".
Cette période disco lui permet de conquérir le cœur du public américain.
Lors de son show, le 29 novembre 1978, dans la célèbre salle du Carnegie Hall, elle fait preuve d’un grand professionnalisme et est encensée par la presse.
A son retour en France, Dalida poursuit sa période disco avec le titre "Monday Tuesday".
Dalida poursuit les tournées en France et à l’étranger et se produit au Palais des Sports du 5 au 20 janvier 1980, dans un spectacle digne des plus grands shows de Broadway, où s’enchaînent chorégraphies et changements de costumes.
En 1985, elle retourne dans son pays d’origine. Elle révèle ses talents d’actrice dans le film Le sixième jour de Youssef Chahine.
Ce retour aux sources la bouleverse et Dalida se replie de plus en plus sur elle-même.
Elle enchaîne toujours les tubes mais sur le plan sentimental c’est une femme brisée qui accumule les déceptions.
En 1987, elle se suicide dans son appartement en laissant pour seules paroles le mot suivant :